PréventionDesRisques

Prévention des risques

Introduction

Le seatrekking, cette aventure mêlant randonnée aquatique et exploration littorale, offre une immersion totale et unique dans l'environnement marin. Cependant, comme toute activité en milieu naturel, elle comporte des risques inhérents qu'il est crucial d'appréhender pour garantir la sécurité et le bien-être des participants. Ce chapitre présente les différentes stratégies de prévention des risques, visant à réduire au maximum la probabilité qu’un incident survienne et à en limiter les conséquences. En comprenant et en appliquant ces stratégies d'évitement, de réduction de la probabilité et de l'impact des risques, ainsi que des mesures de prévention globales, les pratiquants peuvent s’adonner au seatrekking de manière sécurisée et responsable, tout en profitant pleinement des bienfaits de cette activité.

La gestion des risques est une composante fondamentale de la pratique du seatrekking. Elle permet d'identifier les dangers potentiels, de mettre en place des stratégies de prévention adaptées et de savoir réagir de manière appropriée en cas d'incident. Cette démarche, qui se décline en quatre étapes clés, est indispensable pour évoluer de façon la plus sereine possible entre terre et mer.

  1. Prise de conscience et identification des risques: La première étape consiste à prendre conscience des risques inhérents à la pratique du seatrekking et à les identifier de manière exhaustive. Il s'agit d'analyser la nature de chaque danger (noyade, hypothermie, blessures…), ainsi que les facteurs qui influent sur sa probabilité d'occurrence et son impact potentiel. Cette évaluation doit prendre en compte les spécificités parcours (distances, durées, entrées/sorties, etc.) du milieu (courants, marées, météo, etc.), le niveau de pratique et la condition physique des participants.
  2. Élaboration des stratégies de gestion active des risques: Une fois les risques identifiés, il convient d'élaborer des stratégies de prévention adaptées à chacun d'eux. L'objectif est de réduire au maximum la probabilité d'occurrence d'un incident et d'en limiter les conséquences ou la gravité. Cela passe par des mesures d'évitement (choix d'itinéraires adaptés, report en cas de conditions défavorables, etc.), d'atténuation de la probabilité (formation, équipements adéquats, etc.) et de réduction de l'impact (procédures d'urgence, moyens de communication, etc.).
  3. Exemples de mise en œuvre : La troisième étape consiste à mettre en œuvre concrètement les actions et solutions de prévention définies. Cela implique notamment de s'équiper avec du matériel adapté et régulièrement vérifié / révisé (combinaison, moyen de communication étanche…), de s'informer sur les conditions de pratique (météo, marées, zones dangereuses), de maintenir une condition physique suffisante, et de maîtriser les gestes de premiers secours. La formation et la sensibilisation des pratiquants sont deux composantes essentielles.
  4. Conduite à tenir en cas d'incident: Malgré toutes les précautions, un incident peut toujours survenir. Il est donc crucial de savoir comment réagir de manière appropriée. Cela passe par l'application des procédures d'urgence préalablement définies : donner l'alerte avec les moyens de communication prévus, sécuriser la zone et les personnes, prodiguer les premiers soins dans l'attente des secours, etc.

La gestion des risques en seatrekking est l'affaire de tous. Elle constitue un processus continu qui requiert anticipation, préparation et responsabilité des personnes impliquées, et humilité face aux éléments naturels. Ce chapitre couvre l'essentiel de ces 4 étapes de façon succincte. En appliquant avec rigueur cette démarche, en maintenant ses connaissances à jour et en faisant preuve de prudence, la/le seatrekkeuse/eur se donne les moyens de vivre pleinement sa passion, avec le plus de sécurité possible.

Prise de conscience et identification des risques

La pratique du seatrekking, bien que passionnante et enrichissante, comporte une variété de risques inhérents qu'il est crucial de connaître et de gérer adéquatement pour garantir la sécurité des pratiquants. Voici un résumé de 10 catégories de risques dont il est important et utile d'avoir conscience dans le cadre de la pratique du seatrekking.

  1. Risques météorologiques ou liés à l'état de la mer : Les risques météorologiques en seatrekking incluent des conditions imprévisibles comme des orages, des grains ou des vents forts par exemple qui sont susceptibles de rendre la progression difficile voire impossible dans certains cas. Le brouillard peut causer une désorientation et une perte de repères visuels. Les courants marins, les baïnes, et une mer formée peuvent emporter les pratiquants au large. Une houle importante ou une mer agitée complique la nage, affecte l’orientation et favorise le mal de mer, tandis que les vagues, déferlantes et rouleaux peuvent provoquer des chocs, des blessures graves, voire la noyade en cas de perte de connaissance.
  2. Risques liés au milieu aquatique : Les risques liés au milieu aquatique comprennent l'hypothermie due à une immersion prolongée en eau froide, les crampes musculaires empêchant la progression et aggravant d'autres dangers, et l'hypoglycémie qui réduit rapidement les capacités physiques. Le mal de mer entraîne nausées, vomissements et vertiges, compliquant la progression. Les coupures et blessures peuvent survenir au contact du fond marin (rochers, coraux, épaves), tandis que l'exploration de grottes marines soumises à la marée peut causer des coincements dangereux.
  3. Risques spécifiques à l'apnée : L'apnée présente tout un univers de risques spécifiques au corps humain comme la syncope hypoxique, qui est une perte de connaissance due à un manque d'oxygène pouvant potentiellement entraîner la noyade. Un œdème pulmonaire peut survenir en cas de mauvaise pratique de descente. Le barotraumatisme des oreilles et des sinus est courant en raison d'une mauvaise équilibration ou d'une vulnérabilité naturelle de la sphère ORL, et le barotraumatisme des yeux peut se produire à cause du placage de masque, particulièrement avec des masques à grand volume.
  4. Risques liés au littoral et aux sentiers côtiers : Les risques sur le littoral et les sentiers côtiers incluent les chutes de hauteur depuis les falaises et les sentiers escarpés, pouvant entraîner des blessures graves. Le sol instable, les glissements de terrain, les éboulements et les chutes de pierres augmentent les dangers, surtout sur des terrains abrupts. Fractures et entorses sont fréquentes, notamment sur des rochers glissants à marée basse, où une vigilance accrue est nécessaire.
  5. Risques liés à la flore et la faune : La flore et la faune présentent des risques variés : blessures causées par des espèces marines comme les méduses, les vives, les oursins et le corail de feu, ainsi que des blessures dues à la faune terrestre telles que les morsures de serpents, les piqûres d'insectes et les parasites. Les problèmes de santé peuvent aussi être provoqués par des plantes terrestres toxiques ou urticantes, nécessitant une bonne connaissance des espèces locales pour éviter les contacts dangereux.
  6. Problèmes de santé : Les problèmes de santé potentiels en seatrekking incluent l'épuisement dû à des efforts trop intenses ou prolongés, la déshydratation causée par les efforts, les fortes températures, l'eau froide responsable de la vasoconstriction des vaisseaux sanguins et donc d'urines plus fréquentes que la normale, et l'hypothermie liée également à l'exposition à l'eau froide et à l'air. Les coups de soleil et l'insolation résultent d'une exposition prolongée au soleil. La perte de connaissance ou un malaise peut entraîner une noyade, tandis que des allergies aux piqûres de méduses, poissons, végétaux ou pollens présents dans l'air peuvent survenir. Les infections cutanées ou gastro-intestinales sont souvent causées par des eaux polluées, et les sujets fragiles courent le risque de crise cardiaque.
  7. Incompétence ou erreur humaine : Les erreurs humaines en seatrekking incluent une mauvaise évaluation des conditions météo et des dangers, des erreurs de navigation dues à une mauvaise lecture des cartes, et une mauvaise évaluation des capacités physiques et techniques du pratiquant ou du groupe. L'égarement et la perte d'orientation peuvent survenir indépendamment des conditions météorologiques. Les intoxications alimentaires résultent souvent d'une mauvaise conservation de la nourriture. Une mauvaise utilisation des équipements de sécurité, des blessures dues à un mauvais usage du matériel, et une insuffisance de nourriture et d'eau pour les expéditions longues peuvent également poser problème.
  8. Comportements à risque : Les comportements à risque en seatrekking incluent l'absence de signalement de l'itinéraire à des tiers (proches, CROSS), le non-respect des consignes et des bonnes pratiques de sécurité et de navigation, et la perte de contact avec le groupe ou la dispersion des pratiquants, ce qui augmente rapidement tous les autres facteurs de risque. La prise de risques inutiles, comme les sauts de falaises, les plongées en solo ou le coincement sous l'eau, aggrave les dangers. La pratique en solitaire majore la probabilité et l'impact des risques.
  9. Risques liés aux équipements : Les équipements de sécurité, tels que les téléphones, les VHF et les balises de détresse, peuvent présenter des risques de défaillance mécanique ou électronique. Une défaillance de ces équipements compromet gravement la capacité à alerter les secours en cas d'urgence, rendant les situations potentiellement critiques. Il est crucial de vérifier régulièrement l’état et le bon fonctionnement de tout équipement avant de partir en expédition.
  10. Autres risques : Les autres risques incluent les collisions avec d'autres usagers de la mer, tels que les bateaux, les jet-skis ou tout autre engin flottant. Ces collisions peuvent causer des blessures graves ou la noyade, soulignant l'importance de rester vigilant et visible, de respecter les zones de navigation et d'utiliser des équipements de signalisation appropriés.

Stratégies d'anticipation et de gestion des risques

L'objectif premier de toute démarche de gestion des risques en seatrekking est de réduire au maximum la probabilité d'occurrence d'un incident et, le cas échéant, d'en limiter les conséquences ou la gravité pour le pratiquant (Risque = Probabilité x Gravité). Plusieurs stratégies complémentaires peuvent être mises en œuvre à cet effet.

  1. Eviter les comportements à risques (prévention primaire) : La stratégie d'évitement des risques consiste à supprimer purement et simplement les sources de dangers potentiels lorsque cela est possible, et à éliminer totalement les situations dangereuses en les évitant. L'évitement repose sur une planification minutieuse et une préparation rigoureuse. En seatrekking, cela peut se traduire par le choix d'un itinéraire évitant les zones à risques connus (entrées / sorties délicates, courants violents, zones de fort trafic maritime, secteurs rocheux accidentés…), l'annulation d'une sortie lorsque les conditions météorologiques sont défavorables, telles que les orages, les vents forts, la houle importante en mer et sur la côte (ressac), ou encore le renoncement à certaines pratiques à risque comme l'apnée en solitaire par exemple. De plus, l'évitement implique de sélectionner des itinéraires sécurisés, en évitant les zones connues pour leurs courants dangereux, les falaises instables ou les grottes marines sujettes aux marées. L'évitement des risques est la stratégie la plus efficace et la première ligne de prévention contre les incidents potentiels, mais elle n'est pas toujours applicable, en particulier pour une activité de pleine nature comme le seatrekking.
  2. Réduire la probabilité d'occurrence (prévention secondaire) : Réduire la probabilité des risques signifie agir en amont pour éviter qu'un incident ne se produise. Cela passe par une préparation minutieuse et repose sur une étude approfondie de l'itinéraire, le choix d'un équipement adapté et en bon état, un entraînement régulier ou préparation spécifique pour avoir la condition physique requise. Des formations régulières et des exercices pratiques permettent d’identifier et de corriger les comportements à risque avant qu’ils ne conduisent à des incidents. Sur le terrain, le respect scrupuleux des règles de sécurité et de navigation, la vigilance constante vis-à-vis de l'évolution des conditions marines, et la capacité à renoncer ou modifier ses plans si nécessaire sont autant de facteurs permettant de réduire la probabilité qu'un incident ne survienne. En intégrant ces pratiques, la probabilité d’un incident peut être significativement réduite.
  3. Limiter la gravité (gestion réactive) : Lorsque les risques ne peuvent être entièrement évités, il est crucial de minimiser leurs conséquences. Malgré toutes les précautions prises précédemment, le risque zéro n'existe pas et il faut donc aussi se préparer à faire face à d'éventuels incidents. L'objectif est ici de limiter au maximum les conséquences et la gravité d'un accident. Le choix d'un équipement de protection individuelle adapté (combinaison, gilet de sauvetage, balise de détresse…), la confection d'une trousse de premier secours et de survie, et la maîtrise des gestes d'urgence permettent de réduire significativement la gravité d'un grand nombre de situations. La préparation et les ressources à disposition permettent ainsi de limiter les impacts négatifs d’un incident. La pratique en groupe, en maintenant un contact visuel avec chacun, assure qu'une aide rapide pourra être apportée en cas de problème. Les pratiquants doivent être capables de réagir rapidement et efficacement aux situations d'urgence grâce à des protocoles bien établis et des formations en secourisme. Par exemple, savoir comment traiter une hypothermie ou une coupure profonde peut faire la différence entre une situation maîtrisée et une situation catastrophique. Enfin, prévenir des tiers de son itinéraire et de ses horaires permet de déclencher rapidement les secours en cas de non retour ou de la perte de son matériel.

Au final, une gestion efficace des risques en seatrekking repose sur une démarche préventive globale, intégrant des mesures d'évitement de comportements à risques, d'atténuation de la probabilité d'occurrence et de gestion de la gravité des incidents potentiels. Cette démarche préventive doit constituer un fil rouge permanent tout au long de la pratique : de la préparation du matériel et de l'itinéraire jusqu'au comportement adopté sur le terrain, en passant par l'entraînement et l'acquisition des compétences de sécurité nécessaires. Elle nécessite une prise de conscience des risques encourus, une humilité face aux éléments et une capacité à remettre en question ses choix à tout moment.

En conclusion, si le seatrekking comporte indéniablement des risques, ceux-ci peuvent être très largement maîtrisés par l'adoption de stratégies de prévention adaptées. Chaque participant a un rôle essentiel à jouer en étant acteur de sa propre sécurité, en faisant preuve de prudence et de discernement dans ses choix, et en maintenant ses compétences à jour. C'est à ce prix que cette activité en plein essor pourra se développer de manière durable, en permettant au plus grand nombre de profiter en toute sérénité des joies de l'exploration du littoral au plus près des éléments. Une responsabilité partagée par tous pour que l'aventure reste synonyme de plaisir et de découverte.

Conduite à tenir en cas d'accident lors d'une sortie de seatrekking

Les fondamentaux de la conduite à tenir en cas d'accident

Lors de la pratique du seatrekking, les accidents peuvent survenir malgré toutes les précautions prises. Il est essentiel de connaître les fondamentaux de la conduite à tenir en cas d'accident afin de réagir rapidement et efficacement. Ce chapitre fournit des directives claires et structurées pour assurer la sécurité des pratiquants et apporter les premiers secours nécessaires en mer et sur le littoral.

En cas d'accident lors d'une sortie de seatrekking, il est crucial de garder son calme et d'agir rapidement en suivant ces étapes fondamentales:

  1. Sécuriser la zone et s'assurer que le danger est écarté pour éviter le suraccident.
  2. Évaluer l'état de la victime (conscience, respiration, circulation).
  3. Alerter les secours en mer (CROSS) par VHF canal 16 ou par téléphone au 196. À terre, appeler le 112.
  4. Pratiquer les gestes de premiers secours en attendant l'arrivée des secours.
  5. Surveiller l'évolution de l'état de la victime et la réconforter.

Conduite à tenir lors d'un accident en mer

Exemple 1 : Seatrekker en incapacité de nager/progresser

  1. En cas de mal de mer, d'hypothermie ou de crampe, rassurer la victime et l'aider à rejoindre la terre ferme.
  2. Une fois à terre, en cas d'hypothermie, l'isoler du froid avec des vêtements secs et une couverture de survie, lui faire boire des boissons chaudes sucrées.
  3. En cas d'aggravation de l'état de la victime, appelez les secours.

Exemple 2 : Perdition en mer

  1. Garder son calme, rester groupé et s'accrocher à son flotteur ou à son sac.
  2. Utiliser ses moyens de communications (téléphone, VHF) pour alerter sur sa situation.
  3. Se signaler avec un sifflet ou des fusées de détresse.
  4. Déclencher sa balise de détresse PLB.
  5. Utiliser l'équipement flottant pour sortir le buste de l'eau afin de retarder l'hypothermie, sans toutefois s'épuiser si cela est trop difficile.
  6. Attendre les secours le plus calmement possible sans s'épuiser et en continuant de s'hydrater et de s'alimenter.

Exemple 3 : Seatrekker inconscient

  1. Vérifier la respiration de la victime, si elle ne respire plus la situation est très critique et vous devez la ramener à terre ou sur un sol dur (ex: sur le pont d'une embarcation) le plus vite possible pour pratiquer la réanimation cardio-pulmonaire (RCP).
  2. Dans tous les cas, maintenir la victime sur le dos, tête hors de l'eau et la ramener le plus vite possible à terre. Utiliser si possible un équipement flottant pour maintenir la victime hors de l'eau et progresser rapidement.
  3. Une fois à terre, si la victime respire mais est inconsciente, allonger la victime en position latérale de sécurité, tête surélevée, appelez les secours puis surveiller l'évolution de son état de conscience et de sa respiration jusqu'à l'arrivée des secours.
  4. Une fois à terre, si la victime ne respire plus, composez le 112, activez le haut-parleur de votre téléphone et commencez immédiatement à pratiquer la réanimation cardio-pulmonaire. Sans arréter la réanimation cardio-pulmonaire, répondez aux questions du service de secours, et continuez la réanimation cardio-pulmonaire jusqu'à la prise en charge de l'accidenté par les personnel de secours.

Conduite à tenir lors d'un accident à terre

Exemple 1 : Chute et fracture le long d'un littoral rocheux

  1. Évaluer la gravité de la fracture sans mobiliser le membre atteint.
  2. Alerter les secours en précisant le lieu et les circonstances de l'accident.
  3. Immobiliser la zone fracturée avec des attelles improvisées (planche, pagaie...) et la surélever.
  4. Attendre l'arrivée des secours en rassurant la victime et en s'assurant qu'elle maintien sa température corporelle, son hydratation et son alimentation.

Exemple 2 : Traumatisme crânien dû à une chute de pierres

  1. Allonger la victime en position latérale de sécurité, tête surélevée.
  2. Couvrir une plaie éventuelle d'un pansement compressif propre.
  3. Couvrir la victime d'une couverture de survie.
  4. Surveiller l'évolution de son état de conscience et de sa respiration en attendant les secours.

Les numéros d'urgence et organismes de secours

  • En mer, contacter en priorité le CROSS par VHF canal 16 ou par téléphone au 196.
  • La SNSM, sauveteurs en mer bénévoles, peut être mobilisée par les CROSS.
  • À terre, composer le 112, numéro d'appel européen des secours.
  • Le SAMU (15) pour une aide médicale d'urgence.
  • Les pompiers (18) pour un accident.

La connaissance et l'application des bonnes pratiques en matière de secours sont essentielles pour la sécurité en seatrekking. En suivant les directives de conduite à tenir en cas d'accident, en alertant rapidement les secours appropriés et en fournissant les premiers soins adéquats, les pratiquants peuvent gérer efficacement les situations d'urgence, minimisant ainsi les conséquences des accidents en mer et sur le littoral.

En résumé, la clé est de rester calme, d'alerter rapidement les secours avec des informations précises et de prodiguer les gestes de premiers secours dans la limite de ses compétences. Une formation aux premiers secours de type PSC1 est vivement recommandée pour tous les pratiquants de seatrekking. Chaque sortie doit être minutieusement préparée avec une trousse de secours adaptée et des moyens d'alerte fiables. La sécurité est l'affaire de tous et la responsabilité de chacun.